Données Clés du projet :

Contexte :

Sintec, acteur de la rénovation du parc de la SDH.

Située à deux pas du centre-ville, dans un quartier résidentiel paisible, cette résidence est composée de 5 bâtiments en R+1 et R+2, accueillant 22 logements du T2 au T4 .

Construites en 1988, ces habitations possèdent un mode constructif singulier pour l’époque : une ossature bois est posée sur des voiles maçonnés situés au rez-de-chaussée. Les façades enduites ne laissent pas présager cette particularité au premier coup d’œil.

L’ensemble des éléments de l’enveloppe est d’origine. La couverture ainsi que les menuiseries étaient particulièrement vétustes et peu performants.

À la suite d’une campagne thermique infrarouge complétée par des sondages en façade, nous avons pu constater la bonne conservation de l’isolant entre montants de l’ossature existante.

De ce fait, et en l’absence d’Avis Technique permettant la reprise complète de la paroi verticale, le projet a été orienté vers une réfection du bardage seul. D’autres éléments de l’enveloppe ont été repris pour garantir une amélioration thermique globale.

Les composants « actifs » de la performance énergétique ont également été traités. L’ensemble de la production de chauffage et d’ECS électrique a été remplacé par des chaudières individuelles gaz à condensation. Cette solution permet d’avoir un chauffage plus confortable et moins gourmand en énergie primaire.

Objectifs :

  • Améliorer l’image de la résidence et son attractivité en proposant un projet de façade esthétique intégrée au contexte du quartier et des espaces extérieurs accueillant ;
  • Réduire les charges locatives en améliorant notablement la performance énergétique ;
  • Améliorer le confort d’usage des locataires.

Travaux réalisés :

  • Énergétiques :
    • Remplacement des menuiseries extérieures et des occultations associées,
    • Remplacement de la production électrique de chauffage et d’ECS par des chaudières gaz individuelles,
    • Isolation des combles de 300 mm en laine de verre, soit R = 7.5 m².K/W,
    • Remplacement des équipements de ventilation mécanique contrôlée.
  • Dans les parties communes :
    • Réfection simple de la façade, du bardage et mise en peinture des éléments de métallerie,
    • Réfection complète de la couverture,
    • Remplacement des marquises,
    • Remplacement des lattes de cheminement extérieur,
    • Mise en place de brise-soleil,
    • Remplacement des portes de garage.
  • Dans les logements :
    • Remplacement au cas par cas des appareils sanitaires.

Remplacement des cheminements extérieurs: le bardage métallique au sol, pourquoi pas?

Les cheminements extérieurs sont composés d’une ossature métallique sur laquelle étaient disposées des lattes en bois devenues glissantes avec le temps. L’entraxe important des poutres aciers ne permettait pas la mise en place d’un matériau composite, initialement envisagé par la maîtrise d’ouvrage pour répondre au besoin de faible entretien. Nous avons donc proposé une solution métallique en tôle d’acier de 1mm d’épaisseur cintrée puis perforée emboutie, initialement prévue pour des bardages. La solution a été validée par le fabricant et par le bureau de contrôle. Le produit mis en œuvre permet de répondre aux besoins fonctionnels anti-dérapants, de garantir une forte robustesse et un entretien très sommaire.

Amiante dans les mastics vitriers: le remplacement des menuiseries en SS4.

Les DAAT ont indiqué la présence de matériaux contenant de l’amiante dans les mastics vitriers de toutes les menuiseries extérieures. Une telle opération est habituellement réalisée en sous-section 3. Cependant, selon le logigramme de la DGT, il est possible de réaliser la dépose en Sous-section 4 lorsque le traitement de l’amiante est réalisé en sous-section 3 « dans une installation fixe ». Ce type d’opération est beaucoup moins contraignant et permet de s’affranchir des interactions fortes entre un lot désamianteur et un lot menuiseries extérieures. Ainsi, grâce à une entreprise de démantèlement spécialisée, le menuisier formé en sous-section 4 a pu intervenir en toute autonomie sur le chantier. Le traitement des menuiseries amiantés a été géré après coup en SS3, avec pour avantage la mise en enfouissement des éléments amiantés seuls (et non les menuiseries complètes comme à l’accoutumée).

Résultats :

  • 56% de réduction de la consommation (Énergie primaire),
  • Énergie : passage de 277 kWhep/m².an à 90 kWhep/m².an,
  • Charges : Gain financier de 290€ HT annuel par logement.

Quelques exemples :

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