Réussir la rénovation énergétique de votre copropriété

En matière de rénovation énergétique, il est indispensable de bien définir un projet avant de se lancer dans sa réalisation. Concrètement, prendre le temps de choisir les travaux les plus pertinents et rassembler un maximum de financements. En copropriété, pour prendre les bonnes décisions, rien ne vaut un audit préalable.
Première étape pour préparer une rénovation énergétique efficace, le diagnostic vise à comprendre le fonctionnement du bâtiment, analyser sa consommation énergétique et évaluer les différentes solutions possibles.
Il permet ainsi à une copropriété d’avoir en main toutes les variables afin de faire les choix de travaux les plus pertinents. Lorsqu’un diagnostic est mené, c’est un état des lieux complet qui est effectué. Il porte à la fois sur les parties privatives et les parties communes de la copropriété.
Il recense les actions envisageables, des moins coûteuses aux plus lourdes financièrement, et met en évidence leurs avantages et inconvénients. Plusieurs scénarios de travaux sont ainsi proposés aux copropriétaires, avec différents niveaux d’objectifs énergétiques et d’enveloppes financières. Les plus ambitieux n’étant pas forcément les plus coûteux, grâce aux nombreux mécanismes de soutien de la rénovation énergétique mis en place par l’Etat.

 

Bien souvent, à l’occasion d’un changement de système de chauffage collectif, d’un ravalement de façades, d’une réparation de la toiture ou encore lors du constat de factures d’énergie élevées, les copropriétaires s’interrogent sur l’intérêt d’entreprendre une rénovation. Avant de se lancer, il faut avant tout réunir les conditions et passer par des étapes incontournables pour assurer le succès d’une opération de rénovation :

 

• une analyse approfondie de la situation. Il faut s’accorder le temps de la réflexion;
• l’adhésion des copropriétaires, du syndic et du conseil syndical au projet;
• un programme de travaux adapté à la copropriété;
• un plan de financement bien construit;
• un accompagnement de la copropriété tout au long de l’opération de rénovation.

Pour une rénovation efficace, il est conseillé de penser globalement la rénovation. Autrement dit, regrouper en un seul temps un ensemble de travaux sur les postes énergivores du bâtiment. La rénovation énergétique globale performante est le vecteur prioritaire pour mettre le bâtiment sur la trajectoire de la Stratégie Nationale Bas Carbone. Elle est définie dans la loi Climat & Résilience (article 155).

 

GLOBALE, pourquoi ?
Car elle est réalisée dans un intervalle de dix-huit mois et porte sur les six postes de travaux qui concourent à la performance énergétique :

l’isolation des murs, l’isolation des planchers bas, l’isolation de la toiture, le remplacement des menuiseries extérieures, la ventilation, la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire ainsi que les interfaces associées.

 

PERFORMANTE, pourquoi ?
Car elle permet d’atteindre un classement A ou B après travaux (ou – sous conditions – un gain de deux classes au moins, ou une classe C pour un bâtiment initialement F ou G).

Plus facile à monter qu’une rénovation partielle, la rénovation énergétique globale performante offre de nombreux avantages :

 

• diminution de la période totale de travaux vs plusieurs chantiers étalés;
• rationalisation des coûts par des économies d’échelles;
• accès à des financements plus massifs que des opérations unitaires;
• conformité réglementaire facilitant la mise en location ou la revente;
• optimisation de la performance énergétique atteinte par rapport à l’investissement consenti;
• valorisation du patrimoine par le rendu global après travaux.

Plus efficace qu’une rénovation partielle, elle est aussi encouragée par l’état qui a mis en place de nombreuses solutions d’accompagnement et de financement :

 

• • ventralisation des informations et des contacts sur la plateforme France Rénov’;
  • création d’un rôle d’accompagnateur de la rénovation énergétique;
  • simplification des aides et augmentation de leur montant.

La facture énergétique collective, les températures de confort servies, la fiabilité des installations… Autant de sujets qui cristallisent les insatisfactions en copropriété, et enveniment les relations entre le syndicat des copropriétaires, le syndic, l’exploitant.
Pour fluidifier les relations, améliorer la maintenance technique, consommer le juste nécessaire en assurant à tous les occupants un confort équivalent, une solution existe : s’adjoindre un Assistant au maître d’Ouvrage (AMO) pour l’Exploitation.