Il était une fois le télétravail …
Le télétravail ou travail à distance qui était réservé à une poignée de collaborateurs et freelance est devenu la norme. Il présente des enjeux autant d’un point de vue employeur, qu’employé. Ce mode de travail a créé une autre façon de collaborer, de recréer des dynamiques, et de ré-imaginer le monde du travail. Aussi appelé distanciel, il peut se réaliser à temps plein ou à temps partiel. Il engendre moins de contraintes, notamment celles liées au déplacement domicile – travail, et favorise un bien-être incontestable. C’est un gain de temps pour les salariés, et un meilleur équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. Pour l’employeur, outre la réduction des coûts de fonctionnement des locaux, la réduction de l’absentéisme et des retards, il est aussi un fort levier pour attirer et retenir les talents.
Le télétravail présente néanmoins des inconvénients, tels que l’isolement social, et la difficulté à maintenir une communication efficace avec les collègues. Il implique aussi une habilité dans la gestion de son temps ainsi qu’une infrastructure à toute épreuve.
Le travail à distance engendre aussi parfois des situations loufoques qui resteront dans les annales. On se souviendra entre autres, de l’interview de Robert Kelly, interview interrompue par l’arrivée enthousiaste de ses enfants. La vidéo date de 2017, donc bien avant la pandémie du Covid-19, mais le sujet reste bel et bien d’actualité.
Le télétravail en 2023 : 2 salles, 2 ambiances
Full distanciel, full présentiel, hybride: les talents, les directions tâtonnent encore à trouver le mode d’organisation qui conviendrait à chacun. Le mode hybride semble devenu la norme et un puissant levier d’attractivité et de recrutement.
Malgré les avantages incontestés, dont le plus évident étant la flexibilité, bon nombre d’entreprises prônent le retour au total présentiel. Outre atlantique, certains prônent le retour en présentiel voire l’imposent, notamment les géants de la tech. Des salariés ont même été incités à revenir au bureau à minima 3 jours par semaine. Ce sont essentiellement des géants de la tech comme l’entreprise Zoom, dont le cœur de métier, à savoir de vendre des solutions de travail en distanciel, qui a demandé à ses employé de revenir en présentiel. D’autres entreprises intègrent dans l’évaluation annuelle des collaborateurs le nombre de jours en présentiel.
Le confinement a généralisé le travail à la maison. Ce qui paraissait exotique et ingérable est devenu la norme pendant quelques semaines. Les barrières et préjugés sont tombés, donnant lieu à une vague d’avenants contractuels de télétravail dans toutes les entreprises de service. Certains sont même devenus des no-office companies. Les bureaux se sont vidés, engendrant même une crise de l’immobilier tertiaire. Xavier Niel, témoignait en 2022 au salon BIG de son étonnement en visitant les bureaux le vendredi soir de ne plus voir personne. C’est une mutation profonde de la relation au travail, mutation à laquelle il est plutôt réticent. Ce n’est pas en visio qu’on arrive à collaborer, à innover, à trouver des idées qui changent le monde, disait-il à cette occasion. On touche au cœur du problème.
En France, le retour « au monde d’avant » fait l’objet de réticence, mais s’accompagne d’une possibilité de travailler en mode hybride. Ce mode de travail est largement favorisé et plébiscité désormais.
La mise en place de l’accord de télétravail NEPSEN
Nepsen accorde sa confiance de facto, dès l’arrivée. La casquette « flic » n’a pas sa place. Les salariés travaillent dans un environnement de confiance, sont responsabilisés et autonomes. Chez Nepsen, le télétravail est à la demande des collaborateurs. Il a été mis en place sans difficulté, et à certaines conditions:
Tout salarié en CDI, après 1 an d’ancienneté peut demander cette organisation en mode régulier, après approbation du manager puis de la direction. Une seule exigence: être au bureau au moins 3 jours par semaine. Les stagiaires, les contrats de professionnalisation et d’alternance n’entrent pas dans ce dispositif.
Le télétravail pendant le mois qui suit l’intégration chez Nepsen, n’est toutefois ni recommandé, ni même préconisé. Les small talks à la machine à café, les partages d’infos au détour d’une porte ou autres moments conviviaux font partis de l’intégration. Avez-vous déjà senti un café en distanciel ? Le travail collaboratif, participatif, malgré toute la puissance et ingéniosité des équipes et outils existants, ne saurait intégralement apporter la même qualité.
Le risque du télétravail, ce n’est pas la perte de productivité. Ce n’est pas non plus la perte de contrôle sur les collaborateurs. C’est la disparition du vivre-ensemble. La perte de la transmission par capillarité. L’effilochage du lien social. Pour les collaborateurs les plus expérimentés, ce n’est pas spécialement un problème, la maturité professionnelle permet de savoir se gérer. De plus le lien social existe par d’autres canaux. Pour les jeunes, ce n’est pas un problème non plus, ils savent créer du lien par écran interposé. C’est pour le lien « junior – senior » que c’est très compliqué. Pour réussir l’alchimie mystérieuse d’une équipe qui fonctionne bien, rien ne remplace les relations du quotidien. C’est pourquoi chez Nepsen on a décidé de pratiquer le télétravail régulier à dose vitale.
Le mot du Président NEPSEN
« Chez Nepsen, nous sommes conscients que le travail ne s’effectue pas qu’au bureau. Nous fournissons à tous les collaborateurs à leur arrivée un ordinateur portable, un accès au serveur et à tous nos outils métiers. Ils peuvent ainsi se connecter où qu’ils soient. L’organisation de l’entreprise a été pensée en ce sens. Chez Nepsen, l’esprit de la maison c‘est la flexibilité. L’avènement du télétravail accru à la suite de la pandémie n’a pas été un frein en termes d’organisation chez Nepsen.
L’un des avantages, notamment pour certaines de nos agences en province, est le gain de temps lié au déplacement. On peut gagner facilement 30 minutes, 1h, voire 1h30 par jour. C’est un gain considérable en termes de confort de vie ! C’est pour cela que la mise en place de l’accord de télétravail chez Nepsen s’est faite assez simplement.
Nous sommes toutefois conscients des limites du télétravail. N’oublions pas qu’une entreprise c’est avant tout une équipe unie par un projet commun.
Nepsen étant une entreprise jeune, en plein développement, qui accueille en permanence de nouveaux collaborateurs, on ne peut se passer de la transmission de savoir permanente que la proximité physique permet. L’apprentissage doit rester collaboratif et la communication de proximité est somme toute importante. En distanciel, on réalise rapidement qu’on n’a pas du tout la même flexibilité, ne serait-ce que pour interpeller un voisin de bureau, poser une question pour laquelle on obtient la réponse en moins de 3 minutes. Et c’est dans ce cas que le télétravail présente un risque, aussi bien sur la culture d’entreprise, mais aussi sur la rapidité de montée en compétence des nouveaux arrivants.
Il faut donc trouver un équilibre dans la façon de gérer ce mode de travail en distanciel, « offrir ce confort de vie » aux gens qui le souhaitent tout en préservant le vivre ensemble, et surtout permettre aux jeunes de progresser aussi rapidement que leurs prédécesseurs » .
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