Crédit photo © TARANSAUD

Les défis à surmonter

L’objectif principal de cette nouvelle étude était de préciser et d’affiner les données initiales de l’audit énergétique réglementaire, en se concentrant sur plusieurs axes clés :

• RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS DES PROCÉDÉS
  Préciser la répartition des consommations énergétiques de l’usage énergétique procédés par zones et équipements.
• CONSOMMATIONS / BESOINS LIÉS AUX UTILITÉS
  Analyser les besoins et proposer des solutions d’améliorations quant à la production et l’utilisation des utilités sur site.
• VALORISATION DES DÉCHETS PROCESS
  Identifier les opportunités de valorisation des déchets pour faire de la substitution énergétique et décarboner l’activité.
• POTENTIEL DE RÉCUPÉRATION DE CHALEUR FATALE
  Évaluer la possibilité de récupérer et réutiliser la chaleur résiduelle générée par les processus industriels.
• CONSOMMATIONS / BESOINS ET PERFORMANCES DES BÂTIMENTS TERTIAIRES
  Examiner les performances énergétiques des bâtiments et identifier des pistes d’amélioration.

Les solutions mises en œuvre

Pour apporter des conclusions plus précises que celles de l’audit énergétique précédent, l’équipe NEPSEN INDUSTRIE a opté pour une approche rigoureuse basée sur des données mesurées. Cela a été rendu possible grâce à l’utilisation d’une panoplie d’équipements, qui ont permis de recueillir des données fiables sur une période de deux semaines :

• MESURES ÉLECTRIQUES
  L’équipe a déployé 20 pinces ampèremétriques afin d’identifier les gisements d’économies potentielles.
• MESURES DE DÉBITS HYDRAULIQUES
  Des mesures des débits hydrauliques ont été réalisées via l’utilisation d’un débitmètre à ultrasons et instrument d’équilibrage (TA-SCOPE).
• ENREGISTREMENTS DES TEMPÉRATURES
  Les températures des réseaux hydrauliques ont été enregistrées à l’aide de sondes de contact, fournissant ainsi des données essentielles pour optimiser les usages énergétiques afférents du site.
• ANALYSES DES DONNÉES DE CONSOMMATION GAZ
  L’équipe a exploité l’outil ENERGISME pour analyser les données de consommation journalière de gaz afin d’identifier les leviers d’optimisation énergétique et dimensionner les préconisations proposées.
• SUIVI DES TEMPÉRATURES DE REJET PROCESS
  Des sondes de contact ont été utilisées pour enregistrer les températures de rejet process, permettant ainsi d’identifier les opportunités de récupération de chaleur.

Crédit photo © NEPSEN

Cette étude énergétique globale s’est appuyée sur le triptyque de la sobriété, de l’efficacité énergétique et de l’énergie renouvelable pour proposer des solutions de décarbonation.
En combinant une expertise technique avec une analyse approfondie des données, l’équipe NEPSEN INDUSTRIE a su répondre aux attentes de Taransaud en proposant des recommandations concrètes et pragmatiques pour optimiser son empreinte énergétique et écologique.

Les résultats obtenus

• RÉPARTITION PRÉCISE DES CONSOMMATIONS
  L’étude a permis de cartographier avec précision 92 % des flux énergétiques du site, offrant ainsi une vision claire de la répartition des ressources énergétiques utilisées.

• IDENTIFICATION DU TALON DE CONSOMMATION
  Grâce à une analyse approfondie, 70 % du talon de consommation énergétique a été déterminé, permettant notamment l’identification d’actions de sobriété énergétique simples à mettre en place.

• PROPOSITION DE 16 RECOMMANDATIONS STRATÉGIQUES
  L’étude a abouti à la formulation de 16 préconisations, avec un Taux de Rendement Interne (TRI) global estimé à 6 ans, traçant une feuille de route claire pour l’amélioration de l’efficacité énergétique du site et sa décarbonation.

• RÉDUCTION SIGNIFICATIVE DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES)
  Grâce à des préconisations permettant la substitution du gaz à hauteur de 88 %, une diminution de 34 % des émissions de GES pourra être réalisée, contribuant à la décarbonation de l’activité de Taransaud et à fortiori à la lutte contre le changement climatique.
• IDENTIFICATION DES OPPORTUNITÉS DE RÉCUPÉRATION DE CHALEUR FATALE
  L’étude énergétique globale a permis d’identifier précisément les gisements de récupération de chaleur fatale, en quantifiant les volumes disponibles et en évaluant les différentes possibilités de valorisation, tout en tenant compte des contraintes techniques et opérationnelles.